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L’absence de dépistage du cancer du col de l’utérus chez les femmes étrangères dans l’agglomération parisienne - Femmes / Foxoo
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Source : #21889 Publié le 18/01/12 | Vues : 27

L’absence de dépistage du cancer du col de l’utérus chez les femmes étrangères dans l’agglomération parisienne


L'absence de dépistage du cancer du col de l'utérus en fonction des caractéristiques migratoires chez les femmes de l'agglomération parisienne en 2010 est une étude réalisée par Francesca Grillo, Marion Soler et Pierre Chauvin, publiée dans le BEH n°2-3-4, en janvier 2012. Parmi les cancers féminins, le cancer du col de l'utérus occupait en 2005, en France, le 10e rang en termes d'incidence. La mortalité de ce cancer a fortement diminué depuis la diffusion à large échelle du dépistage par frottis cervico-utérin (FCU) dans les années 1970. En l'absence de dépistage organisé, les recommandations françaises préconisent la pratique d'un FCU tous les trois ans (après deux frottis négatifs à un an d'intervalle) pour toutes les femmes âgées de 25 à 65 ans. Environ 6 millions de FCU sont réalisés chaque année en France, mais seulement 10% des femmes bénéficient d'un dépistage dans l'intervalle recommandé (40% des femmes sont dépistées trop fréquemment et 50% ne le sont pas, ou trop peu souvent).

Nombre d'études, notamment aux Etats-Unis et au Canada, ont mis en évidence la vulnéra bilité des minorités et des populations immigrées vis-à-vis de ce cancer, notamment par absence ou retard de dépistage. En France, où les études sur la santé et le recours aux soins des populations immigrées restent rares, les différences de pratiques de dépistage des cancers féminins entre Françaises et immigrées restent peu documentées, voire inconnues si on s'intéresse également à la situation des Françaises issues de l'immigration. A partir de données récoltées en 2010 auprès d'un échantillon représentatif des adultes francophones de l'agglomération parisienne, les objectifs de ce travail étaient de comparer la fréquence de l'absence de tout recours au FCU au cours de la vie chez les Françaises nées de parents français, les Françaises nées d'au moins un parent étranger et les immigrées ; et d'étudier si la durée de vie passée en France et certains facteurs sociodémographiques expliquaient, ou non, les différences observées.

Téléchargez le dossier complet sur le Bulletin épidémiologique hebdomadaire n° 2-3-4, janvier 2012


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