Les veuves abusives... Anatole De Monzie / Femmes

Les veuves abusives est une étude élaborée par Anatole De Monzie, édité en avril 2011 aux éditions Grasset. Avec les Veuves abusives, Anatole de Monzie présente au public français de l'après-guerre un autre visage de la veuve que celui que retient la bonne conscience nationale. Selon lui, la veuve n'est pas toujours aussi à plaindre que l'on pourrait l'imaginer. Dans cette perspective, il en présente un nouveau genre, la veuve abusive, celle qui « assassine son mari après sa mort » en profitant d'une réputation, feignant la tristesse pour mieux récolter l'argent de la postérité.



Monzie raconte l'histoire de huit femmes : Thérèse Levasseur (la dernière compagne de Rousseau), Marie-Louise (impératrice des français), Caroline Massin (épouse d'Auguste Comte), la femme de Claude Bernard, Madame Mialaret Michelet (femme de Michelet), Cosima Wagner (épouse de Wagner), la comtesse Sofia Tolstoï (femme de Léon Tolstoï), la comtesse Sophie de Haltzfeld (épouse de Ferdinand Lassalle).

Toutes ces femmes ont pour trait commun d'avoir pleuré pour mieux piller leurs défunts maris. Soient qu'elles finissent avec un amant, jusque là caché, vivant gracieusement des rentes de la postérité, comme Thérèse Levasseur avec un palefrenier de vingt-cinq ans. Parfois pire, comme Constance Mozart qui permit à son amant, une fois Mozart disparu, de devenir l'un des premiers biographes de son défunt mari.

Lorsqu'aucun amant ne surgit du dessous du lit, c'est la folie passionnée qui sévit : Cosima Wagner s'autoproclame l'unique garante de l'héritage de son pauvre Richard, étouffant toute contestation. Une galerie d'anecdotes méconnues, d'intrigues que l'on ose à peine imaginer, que Monzie raconte sur un ton d'un joyeusement moqueur. Le livre est préfacé par Emmanuel Pierrat, lui-même avocat et écrivain, qui met en lumière la modernité de ce texte, que les moeurs contemporaines n'ont pas démenti...

Acheter / Commander le livre... Les veuves abusives, Anatole De Monzie